Qu’est ce que l’ostéopathie ?
En voilà une question intéressante !
Faisons un peu de sémantique : « ostéopathe » peut être décomposé en ses deux racines : « ostéo » et « pathe », la première renvoyant à sa racine grecque désignant « l’os », la seconde renvoyant au grec « pathein » : la « passion » au sens de souffrir. Celle là-même étant à l’origine des termes « pâtir » et « pathologie ».
Notre bon sens voudrait ainsi comprendre le mot « ostéopathe » comme celui s’inquiétant de la « souffrance des os », ou plutôt la douleur incarnée dans l’os : dans le corps.
Nous entendons communément le fait que l’ostéopathe prend en compte la « globalité du corps ». J’aime à penser que ce n’est pas seulement une globalité physique, mais une globalité également psychique. L’influence du mental sur le corps et inversement. Nos «passions » s’inscrivant dans notre corps sous bien des aspects.
Le travail de l’ostéopathe est de trouver la santé dans le patient : trouver ses ressources inhérentes afin qu’il retrouve son équilibre de base. Tout le monde peut trouver la maladie en soi : il suffit de trouver les symptômes. Notre travail est de trouver le chemin qu’a emprunté le problème pour se manifester dans le corps, et de trouver la ou les structures en « dysfonctions », souffrant d’un manque de mobilité.

À qui s’adresse l’ostéopathie ?
À tous.
Dans ma conception elle serait, naturellement, pour tout individu souffrant d’un quelconque mal. Physique ou psychique, étant donné qu’ils s’influence mutuellement. Du nourrisson à la personne âgée, en passant par le sportif et la femme enceinte.
Le principe reste le même : trouver les éléments gênant l’harmonie de la personne pour qu’elle puisse tendre de nouveau vers un équilibre global.
Comment je travaille ?
Avec empathie, en m’adaptant à vos besoins.
Le but premier est pour moi de saisir dans quel monde évolue la personne. Certains pourraient avoir un déséquilibre postural lié à leur poste de travail (bureau), d’autres un déséquilibre alimentaire, et certains pourraient encore vivre une période de vie éprouvante : ces trois exemples peuvent donner un même symptôme. Il m’est donc important d’échanger avec vous afin de discerner quel aspect serait le plus à même d’être à l’origine de ce déséquilibre.
Ainsi s’offrent à nous différentes approches pour répondre aux besoins de la personne. Je travaille essentiellement en ostéopathie tissulaire, qu’elle soit fasciale ou structurelle, concept que l’on a souvent eu tendance à opposer : les “craquements” et “l’ostéopathie douce” en définitive. Au fond cela n’a pas de sens, toutes deux se ressemblent sur bien des aspects. Au fond aucune manipulation ne devrait se dérouler dans la douleur. Pourquoi choquer les tissus lorsque l’on recherche leur relâchement?
La Suggestion devrait être le mot d’ordre, et non la contrainte, que ce soit en ostéopathie ou n’importe quelle autre domaine d’ailleurs.